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Blog éxpérimental sur le cinéma bien-sûr !

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23 décembre 2005

Quoi de neuf sur le blog ?

cinema_0110735hey ! Ca fait une trotte n'est ce pas ?
Bon ben voilà en ce moment on a pas vraiment le temps de s'occuper du blog, et le découragement a gagné les rangs donc ce qu'on va faire c'est que l'on ne supprime pas le truc. Idée, si vous avez des idées, si vous voulez faire partie du blog et lui redonner un peu de vie contacter nous, en laissant simplement un comentaire avec votre adresse mail. Enfin comme vous le sentez amis. QUand a moi il ne me reste plus qu'a vous dire merci pour tous puisque le nombre de visites se porte a 1200, pas trop mal, et puis Aurevoir....

Greenhand59 et toute l'équipe Everblink....

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23 décembre 2005

Les différents articles du blog...

Voilà, le blog ayant depassé plus de 10 messages, l'accés aux premiers articles est beaucoup plus compliqué a trouvé pour une question d'archivages donc à présent vous pourrez voir la totalité des articles crées dans le blog :)


FICHE DE FILM



BIOFILMOGRAPHIE DE REALISATEUR


DOSSIER

22 décembre 2005

Tim Burton

         Tim BURTON

     On ne cesse de parler du cinéma de Tim Burton ,mais le connait-on vraiment?

  Tim Burton est avant tout (enfin c'est mon avis)un reveur ,et un reveur optimiste.Ces film sont toujours empreint de poesie et de fantaisie pour donné place a une fin heureuse ou d'une tristesse naive (Edward aux mais d'argent).On observe assez facilement ses inspirations expressioniste par ses temes recurrent.

   La premiere source d'inspiration pour Tim Burton est ouvertement Le Dr. Frankenstein.Il en faisait déjà dans son deuxieme cour-métrage ,Frankenweenie,une parodie légere et infantile.Mais le meilleur exemple en ce sens reste Sleepy Hollow ,dans lequel le Cavalier sans tête ne serait autre qu'une creature dirigé par son maitre ,tout comme Frankenstein.Lors de la scene où les personnages se refugient dans le moulin et y piège le Cavalier ,mettant le feu a l'edifice ,le clin d'oeil est flagrant.Son premier court-metrage ,Vincent ,reprend le theme du savant fou ,theme propre au mouvement expressionniste allemand.La vision de la bête qui fuit vers un refuge au dehors de la ville ,et donc au dehors de la société est une image forte du Dr. Frankenstein ,très souvent reprise par Burton (Edward ......,Sleepy Hollow ).

    Mais on releve également une tendance surrealiste dans le cinema de Tim Burton.On ne peut affirmer qu'Edward ......est veritablement expressionniste ,ce monde n'est pas vraiment le notre ,cette société n'est en fait que la caricature d'une partie de la société.Serait-ce donc le portrait de la bataille du groupe contre l'individu?Disons que Burton prefererait ainsi des theme plus humanistes que sociaux.Neanmoins la chocolaterie de Willy Wonka n'existe pas ,mais elle reste incluse dans un monde definis et reel.Je pense que le surrealisme ne prend une part que fonctionnel dans l'oeuvre de Burton ,alors que l'expressionnisme en est veritablement un point de depart ,une source d'inspiration.

    Le pouvoir des fables

    Quand on pense a Tim Burton ,on pense tout de suite a des films qui plaisent a petits et grands.Tout cela ressort d'une utilisation apologique du cinema.Faire passer ses idées par metaphore ,permettre au spectateur de s'evadé ,tout en parlant de realité affinée.Tim Burton se plait a nous plonger dans un monde enfantin ,pour reveiler l'enfant qui sommeil en chaque adulte et ainsi tenter de nous montrer une realité embellis par les emotions d'autrefois ,l'innocence qui nous animait.

    En revanche si l'on peut parler de fables ,on ne peut enoncer le manicheisme de l'apologue.Burton aime le style gothique ,que l'on retrouve evidemment dans ses films.Je pense qu'il s'agit surtout du romantisme du style gothique en fait.Toujours est presente la belle histoire d'amour "Burtonienne"qui n'est en faite que gothique.Le mal de vivre est egalement une chose a laquelle n'echappe pas les personnages de Tim Burton.Ichabod Crane ,Jack Skellington ,Willy Wonka ou encore Edward ,sont tous torturé par un état d'esprit collectif ou un passé egocentriquement douloureux.Mais c'est là où l'optimisme de l'amour et des apparentes manières du romantisme prennent place.Il reste toujours un espoir au personnage ,l'amour.Que ce soit l'amour d'une femme ou d'un homme ,l'amour d'un pere ,chaque personnage en demandent et finis par en trouver....

N.B:suite a venir..................

10 décembre 2005

Incassable

INCASSABLEincassable1


Année: 2000
Genre: Fantastique
Réalisateur/Scénariste/producteur: M. Night Shyamalan
Acteurs: Bruce Willis, Samuel L. Jackson, Robin Wright Penn et Spencer Treat Clark
Compositeur: James Newton Howard.


      Scenario: David Dunn est un homme ordinaire. Un jour pourtant, lors d'un accident ferrovière il en est le seul survivant. Il pense alors avoir eu beaucoup de chance C'est alors qu'il rencontre Elijah Price qui a un toute autre hypothèse... 


      Malgré le genre surexploité qu'est le super héros dans le cinéma, Shyamalan a tout de même reussi a  donné un nouveau souffle a ce genre décidement repetitif...
Tout d'abord le gros point fort d'Incassable réside dans la repartion des actes du scénario. En effet, les 3/4 du film sont dédiés à la découvertes de ces fameux pouvoirs contrairement a 1/4 pour les autres films de super-héros. Dans Incassable ces 3/4 de révélation nous permet de mieux cerner la psychologie du personnage et de connaitre les conditions social et professionel dans lesquels il vit. Ce qui est hélas trop peu exploité dans les autres films du même genre.
Ensuite, l'histoire se déroule dans un cadre réaliste; aucun gros méchant comme des machine ou autres monstres sortis tout droits des egouts de New York City. L'ennemi est seulement la bétise et la cruauté humaine de la vie de tout les jours.
On remarque également que le personnage principal, David Dunn est un homme frustré avec un boulot minable et qui a du mal a arrondir ses fins de mois il a tout les désirs du monde sauf celui d'être un héros.
Et pour terminer, Il n'acquit pas ses pouvoir de super-héros. Il les a depuis sa naissance il les découvre au fur et à mesure. C'est ce que le film va nous faire découvrir...


couleurs:
La couleur dans le film sert à plusieurs choses:
Tout d'abord, on remarque souvent des couleurs très vivent qui tapent à l'oeil rappelant fortement les comics américains. Cela sert à nous guider à l'endroit où il faut poser son attention ( Par exemple, au début, dans la séquence du train une petite fille regarde David Dunn sa salopette est jaune fluo. Ou encore quand le fils de David apprend qu'un accident ferrovière a eu lieu celui-ci cours dans la cuisine voir un tableau d'affichage. Dessus un post-it orange qui le fait tout de suite ressortir montrant son importance capitale.)
  Ensuite on remarque que chaque couleurs est associé a un personnage : Pour David les couleurs qui le représente sont assez délavé. Ce qui est un metaphore avec sa personnalité. Il s'est effacé de la société devenant un homme commun à tous. Et ensuite le violet qui représente elijah depuis son enfance. Il est toujours habillé de cette couleur comme à peu près tous ce qui l'entoure. Cette couleur le rend un peu comme un homme royal, l'homme qui a révélé le potentiel caché de David. Il est son mentor, supérieur à lui malgré sa maladie des os de verre.
On remarque également la teinte de couleur qui varie pour les deux personnages. Pour David, les séquences du début le présentant sont toutes grises, froides montrant encore une fois sa personnalité d'homme renfermé sur lui même alors que  pour Elijah, au contraire  les teintes de départ sont hautes en couleurs, chaleureuses symbolisant son innocence enfantine. Mais peu à peu ses teintes changent. Ainsi la froideur des plans montrant David deviennent chaleureux montrant enfin le personnage comme un homme epanouïe ayant trouvé enfin sa place au sein de la société.Alors qu'Elijah, au contraire, est présenté avec des teintes froides représentant ainsi comme l'homme qu'il est veritablement, froid et interieurement mauvais.


La suite prochainement...

8 décembre 2005

History of Violence

18449720A History Of  Violence,
de David Cronenberg
USA, 2004
1h35

Synopsis  :
Tom Stall mène  une vie paisible dans une petite ville  avec des enfants tranquilles, une femme tendre et  qui l‘aime tendrement. Un jour  alors qu’il est  victime d’un braquage dans son  restaurant, il abat les deux malfrats qui le menaçaient lui et ses clients avec un certain talent. Il est devient un héros et il parait à la une de tous les journaux. Mais alors que tout semble aller mieux, un mystérieux Carl Fogarty débarque  et prétend que Tom s’appelle Joey  Cussack  et qu’il a eu des litigieux avec lui à Philadelphie. Tom nie tout mais Fogarty et ses « amis » se font plus menaçants envers Tom et sa famille. Fogarty s’avère être un gros caïd de Philadelphie.  Fogarty18402286 dans une tentative de forcer Tom à le suivre trouve la mort encore grâce aux mystérieux talents de ce dernier qui s’avère bien être Joey Cussack, ancien tueur un peu fou qui avait pris soin de ne dévoiler son passé a personne et qui dans le passé a visiblement contrecarré les plans de son frère lui aussi gros caïd de Philadelphie. Tom/Joey  va être contraint de tuer son frère, visiblement décider à le faire trépasser.  Tom rentre chez lui où il semble que sa petite vie tranquille retrouvera son cours avec plus ou moins de différences…

Présentation des personnages :
18402289- Tom Stall / Joey Cussack (Viggo Mortensen), c’est un honnête patron de restaurant dans une petite ville du fin fond des  Etats-Unis . Sa vie de famille est on ne peut plus calme et paisible, un peu le symbole du rêve américain comme le souligne Fogarty ironiquement.  Sa vie bascule le jour où dans des gestes professionnels et avec une froideur apparente il abat deux braqueurs dans un geste pur de légitime défense.  Il exécutera à trois reprises des actions de ce type avec une violence et un sang froid inouï. Il s’avère être en fait un ancien tueur limite sadique : Joey Cussack. Ses motivations pour changer de vie restent assez floues, il dit qu’il lui a fallut trois ans dans le désert pour se débarrasser de Joey, est-ce de la prison, une fuite ? On ne sait pas vraiment en fait mais toujours est il qu’il a reconstruit sa vie grâce à l’amour de sa femme Edie même si il lui a caché à elle et à tous la vérité sur son ancienne identité.
d52317
- Edie Stall (Maria Bello), c’est la femme de Tom, elle est avocate. C’est une mère attentive et très aimante envers son mari. C’est aussi une femme aux mœurs sexuels très libérés.  Sa vision de Tom change du tout au tout lorsqu’elle découvre qu’il est vraiment ce qu’il prétendait ne pas être. Elle conserve malgré tout son amour pour lui, même si leur relation restera a jamais bouleversée.

- Carl Fogarty (Ed Harris), gros caïd de Philadelphie a qui Tom/ Joey a visiblement percé l’œil au moyen 18402288d’un fil de barbelé dans son passé de tueur. Fogarty en conserve les séquelles physiques  ainsi qu’une forte dent contre Tom. Il le retrouve grâce a son action contre les braqueurs et tente par la pression et des moyens plutôt convaincant de « l’emmener faire un tour ». C’est un homme froid qui aime à jouer avec les nerfs pour mieux faire craquer les gens. Il trouve la mort tué par le fils de Tom lorsqu’il tentait de tuer ce dernier.

- Richie Cussack (William Hurt), le frère de Tom / Joey. Il est également un gros caïd de Philadelphie qui a perdu toute les faveurs des parrains mafieux après que son frère est entreprit d’arracher l’œil d’un des gros5f0a761 bonnet. Il en veut à son frère de l’avoir ridiculisé et de lui avoir coûté tant d’argent pour que lui puisse se faire bien voir des parrains. Après l’avoir « invité »  Tom / Joey dans son immense demeure il tente de l’assassiner. Bien mal lui en prend puisque lui et ses quatre hommes de main le payeront de leur vie.

18402290- Jack Stall (Ashton Holmes), le fils de Tom. Ado d’une quinzaine d’années un peu pessimiste, il subit les brimades d’un des élève de son lycée qu’il envoie balader a coup de « vannes ». La découverte de la véritable identité de son père va bouleverser son monde. Il semble posséder les « dons » de son père puisque lorsque d’un passage à tabac de son « tortionnaire» il réussi à l’envoyer à l’hôpital. Il sauve la vie de son père en tuant Fogarty et en garde un grand traumatisme.

Mise en scène :
Les points forts de la mise en scène sont dans les scènes ultra violentes où Tom fait usage de son talent de tueur.  Les scènes de ce genre démarrent par un plan d’ensemble où l’on aperçoit presque tous les personnages présents puis lorsque Tom se met à assaillir un malfrat la caméra se colle près du corps, dans l’action et suit Tom a chacune de ses attaques. Parfois la caméra se concentre très brièvement sur un détail de l’action comme lorsque Tom reçoit un couteau dans le pied de la part d’un des homme au sol, la caméra sa fixe sur l’homme, ou alors lorsque la caméra filme les cadavres souvent très très amochés des hommes au sol. Les scènes de ce genre finissent par un plan d’ensemble pour mieux souligner l’étendue de «18402287 l’oeuvre » de Tom. Cette manière de filmer près du corps nous plonge  directement dans l’action, on est captivé par la rapidité époustouflante de la caméra et de Tom dans les scènes de ce genre qui ne prennent finalement que très peu du film, pas plus de cinq minutes, elles n’en sont que plus efficaces.
La caméra souligne aussi parfaitement les émotions des personnages, leur détresse ou leur  inquiétude, tout cela au moyen de plans  rapprochés comme si l’on gardai une certaine distance par rapport aux personnages tout en étant  finalement assez proche d’eux, un effet de semi distance qu sert les intérêts du film puisque on garde cet impression de ne pas tout connaître des personnages,  et comme leurs émotions et visions des choses varient pas mal  dans la film, le spectateur n’est  pas déboussolé par ces revirements de situations, on y adhère parfaitement.
Les scènes d’amour entre Tom et Edie qui sont un aspect assez important du film sont filmées a la manière des scènes de violences avec plus ou moins de nuances. La première scène de ce genre est plutôt la réalisation d’un fantasme  entre Tom et Edie, la caméra s’attarde peu mais assez quand même sur les expressions satisfaites des personnages et l’on suit la chose sans se contenter de ça, la caméra colle au corps des deux personnages comme si nous étions plus ou moins participants, c’est assez inattendu  mais la scène renforce en nous les liens de Tom et Edie. La seconde scène de ce genre se situe après qu’Edie ait découvert la véritable identité de Tom, ce qui la dégoûte passablement. La scène est très brutale, plus violente. Elle se situe dans les escaliers de la maison et Tom tente de rattraper Edie ce qui la fait chuter, elle tente de se dégager mais 18414823se jette finalement sur Tom pour l’embrasser, la aussi la caméra colle à l’action, les gestes sont plus durs, plus secs que dans la première scène et la caméra capte des parties de leurs corps, jamais on ne les voie totalement en entier.  C’est presque plus une scène de violence que d’amour  tant l’action est rapide et  vraiment se sont plus des coups que les gestes d’amours de la première scène, quelque chose a changé.
Les éclairages sont  parties intégrantes du film, tantôt très sombres pour les moments de noirceur des personnages, tantôt très lumineux dans les instants de bonheur ou de retrouvailles. La lumière divise Tom en deux parties dans les instants de doute ou d’inquiétude comme si Tom et Joey s’affrontait Tom étant le côté clair et Joey le côté noir.
La musique est un élément ici presque secondaire du film bien qu’elle soit pour  pas mal dans les scènes d’actions. Pendant ces scènes la musiques est toujours instrumentales, le tempo s’accélère et les pulsations sont plus marquées comme si elles se fondaient avec les battements de cœur de Tom. La musique renforce le côté rapide et violent des scènes, le souligne .  La musique s’efface presque du reste du film sauf dans les moments de tension, de « suspens » où elle  la aussi elle sert à souligner ces côtés un peu angoissant, la tension du spectateur en  est accrue et pour le fait ce dernier adhère totalement a ces moments la. Dans le reste du temps on privilégie les fonds sonores comme les voitures où les bruits du dehors qui renforcent les silences.

Analyse  des thèmes du film :
Cronenberg tente dans ses films de démontrer  qu’il y a en tout être humain une part d‘animosité, une part d’instinct plus bestiale que humaine qui prend parfois le dessus sur l’homme et c’est un des thèmes principaux de History Of Violence en fait. Tom est la partie humaine du personnage tandis que Joey en est la partie bestiale, enfouie en lui.  Il tente de la supprimer mais elle reprend le dessus lors de l’attaque des malfrats dans son restaurant,  il n’agit plus comme un homme mais par instinct comme un animal qui a peur.  Ce côté de sa personnalité est bien retranscrit dans les scènes de violences et dec53cf507 sexe, tout du moins pour la seconde ou la brutalité  remplace les gestes d’amour. Il refuse de l’admettre  et le spectateur ne sait pas si il est vraiment Joey Cussack ou bien Tom Stall. Il est en fait un habile mélange des deux, mais Joey revient vraiment dans la scène où Fogarty a à porté de tir Tom/Joey qui se trouve sans défense. Tom/ Joey prononce alors ces mots : « J’aurais du te tuer à Phily (Philadelphie) ». Tom admet enfin que Joey n’est pas mort et le tout se précise quand Il doit l’avouer à Edie, il pensait avoir tué Joey un ancien tueur un peu allumé mais il existe bel et bien et aujourd’hui il refait surface. Dur vérité que visiblement Tom se résigne à accepter même si Edie le fuit. La « transformation » en Joey prend tout son sens dans la fin du film quand son frère, caïd de Philadelphie le prie de venir. Dans toute cette partie du Film il n’est plus Tom mais vraiment Joey Cussack. Et même si il tente le dialogue , face aux menaces de son frère Richie, il finit par tuer de manière effrayante et d’une violence exceptionnelle tout les gardes  du corps puis Richie lui-même.
Les scènes de tueries sont  toutes d’une violence incroyable d’ailleurs, Cronenberg n’hésite pas à filmer les blessures infligés aux morts : nez éclaté, thorax perforé de plomb, ou autres morts baignant dans leur sang.  C’est assez dur mais nécessaire comme pour mieux souligner les conséquences horribles de l’emploi de la violence et j’irai même plus loin en ajoutant que History Of…. Est un film anti-violent. Si Tom l’utilise c’est vraiment qu’il n’a aucun autre moyen, il y est contraint tout simplement et les conséquences sont terribles autant physiquement que dans l’esprit de sa famille, de ses proches…
Le film est une ode contre la violence et ses justifications  qui ne semblent être que plaisir et vengeance dans le cas des « méchants ». Cronenberg a réussi dans History of… a souligner ses aspects sans que cela soit trop  explicite ce qui ferait basculer le film dans un genre qui n’était pas le sien à la base. Cette stigmatisation de  la violence  est perceptible dans Orange mécanique de Stanley Kubrick même si elle est montrée d’un autre façon où  la violence devient un jeu, un passe-temps terriblement grisant pour le héros qui finalement perd tout  et finit a moitié handicapé. Kubrick filme les scènes 7b2736de violences d’une autre manière plus général comme un ensemble mais le thème reste le même dans l’idée principale : faire de la violence  une chose négative et pourtant fatale. La fatalité de la violence revient dans la résolution du film où Tom/Joey résout son problème par la violence mais ici elle devient fatale : il doit forcément tuer Richie pour vivre plus tranquillement, de plus Richie tente de le tuer également. Même si ses problèmes sont résolus dans le sens où plus personne en viendra tenter de les tuer lui et sa famille, sa famille justement a du mal à le réintégrer d’autant quelle aussi a du recourir a la violence et  qu’elle en a souffert. Je prend pour exemple le fils Jack qui a du abattre Fogarty pour sauver son père, c’est une chose horriblement  traumatisante pour adolescent. Il en veut à son père pour l’obliger à réagir ainsi en fait.
Cronenberg montre aussi le côté héréditaire de la violence, toujours avec Jack qui détruit totalement avec une brio incroyable un élève tortionnaire et terriblement stupide. Jack l’envoie à l’hôpital salement amoché.  Cycle de la violence : La violence engendre la violence. Poussé plus ou moins par les exploits de son père, Jack n’hésite pas à infliger une  correction a son tortionnaire.
La violence détruit les hommes certes mais leur familles aussi en prend un coup. La vie paisible de Tom est compromise par toute cette histoire. La toute fin du film véhicule un message de pardon puisque  symboliquement la fille de Tom vient dresser le couvert pour son père qui vient de rentrer de sa tuerie. Il est de nouveau accepter à table en tant que membre de la famille. Jack aussi semble plus compréhensif puisqu’il passe la nourriture à son père.  Sa femme ne bouge pas,  n’effectue pas le moindre geste.  Elle est résignée  à se borner dans son refus d’accepter de nouveau Tom qui lui a menti sur sa véritable identité.
Le couple détruit par la violence est un thème du film ou comment une relation  débordante d’amour et de passion va se transformer petit à petit en un conflit qui le déchire. Edie refuse de comprendre Tom, ce qui est compréhensible. La décadence de leur relation peut être figuré par deux scènes soit quand tout va bien et quand tout va mal. Ce sont en fait les deux scènes d’amour décrites dans la partie mise en scène. L’une est affectueuse, tendre et  « souple » : tout va bien. La575ce96 seconde est dur, violente et les gestes sont plus « secs » : tout va mal.
Dans History Of… Cronenberg réussi un véritable tour de force en insérant dans ce film nombre de valeurs et de sens profond. Les images sont superbes et donnent à ce film une esthétique  incroyable et très plaisante à regarder. Il ressort de ce film un petit chef d’œuvre qui n’a malheureusement rien ramassé comme prix à Cannes, dommage il les mérite tout autant si ce n’est plus  que les autres films présentés en 2005…

David Cronenberg :

Canadien, il est le fils d’une prof de pcronenberg1iano et d’un journaliste. Il réalise d’abord trois courts métrages alors qu’il est étudiant en littérature à Toronto. Il tourne son premier long métrage à 27 ans : Crimes of the future. Il tourne dans les années 70 des téléfilms avant d’être reconnu en tant que cinéaste culte parmi les fan des films d’horreur avec une série de longs métrages tels que Frissons, Rage ou encore Chromosome 3. Il gagne de l’estime de la part des critiques avec Vidéodrome en 1983 puis avec Dead Zone. Il gagne un statut de maître l’horreur  avec son film La mouche puis il réalise en 1988 Faux-semblants . En 1991 il porte à l’écran un roman réputé inadaptable Le Festin Nu de W. Burroughs. Il tourne ensuite M. Butterfly en 1991. Il gagne le prix spécial de Jury à Cannes en 1996 avec son film Crash. Il tourne en 2002 eXistenZ puis Spider qui gagnera un succès critique mais qui fera un flop dans les salles de cinéma…

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4 décembre 2005

La Vie est un Miracle -Emir Kusturica

la_vie_est_un_miracle                                          LA VIE EST UN MIRACLE

La vie est un miracle est ,,je pense ,une illustration de la vie.On observe alors diverses situations se deroulant aux alentours d'un chemins de fer ,symbolisant "le fil de la vie".Quelquefois cette droite se courbe ,et d'autres fois ,le train doit s'arreter a cause d'un âne qui pleure.C'est ainsi toute une representation de la vie qui est illustrée.L'âne n'est autre qu'un simple problème ,obstacle de la vie ,attendant que le cour de la vie (et non pas la vie)vienne lui rentrer dedans pour en finir.Les obstacles seraient -il franchi simplement par le cour de la vie?Apparemment non :l'âne est toujours là sur les rails,pleurant ,à la fin du film.Le ton léger donné au film laisse penser que la vie est belle malgré tout les problèmes ,aussi important qu'ils soient(fin du film)

Il y a egalement un personnage principale ,père de famille.Il vit une vie tout ce qu'il y a de plus normale ,devant faire avec les ambitions debordantes de son fils et les échecs inavouables de sa femme.Cette petite famille habite une petite maison près du chemin de fer ,elle fait parti integrante de la vie de chacun (d'ailleurs ,le chemin de fer parait etre la raison d'un espoir vigoureux caracterisant chaque habitant.).

Sur ce chemin de fer passe des gentils ,des mechants ,des "entre les deux" et tout un panel de personnalité différentes.Il y passe egalement la guerre et une jeune femme dont le personnage tombe amoureux.Emir Kusturica nous montre tout d'abord un amour hors de la vie ,ou plutôt a côté de la vie ,comme si l'amour était une autre vie.Mais ce n'est pas ça l'amour.L'amour est simplement un élement de la vie(cf :scène où la prisonnière dont le personnage est tombé amoureux est assise sur les rails ,les jambes enchevetré entre deux éléments des rails).

note :il faut prendre ceci plus comme un article que comme une fiche de film(tout comme Quand la mer monte...)

29 novembre 2005

The Full Monty (le grand jeu) B.O.F

montyFull Monty B.O
Ici je ne vais vous parler que de la B.O de ce film superbe que je conseille à tous d'ailleurs. Je résume un peu l'histoire pour remettre vos idées en place :
Sheffield, Angleterre de nos jours, autrefois cité industriel en pleine essor c'est  aujourd'hui une ville rongée par le chômage. Gaz et ses amis tentent de subsiter entre deux combines douteuses. Un jour une troupe de chippendale passe en ville et Gaz assisste à leur succès admiratif. Il a alors une idée géniale : monter un spectacle de chippendale. La troupe est rapidement montée et tous vont finir par se prendre au jeu.
Full monty est un film culte dont les scènes repassent en boucle dans la tête : les répétitions, les plans galère et la scène de fin magistrale avec string rouge et uniforme de policier. Mais dans ce film les scènes ne sont pas seules à marquer l'esprit. En effet comment oublier la B.O incroyable avec ses grands classiques tels que l'incontournable Hot Stuff de Donna Summer et THE chason du strip tease you can leave your hat on de Tom Jones. Dans Full Monty la musique est un élément a part entière dans le film au contraire de beaucoup de films ou elle passe au second plan, éclipsée par le reste de l'oeuvre. Ici la musique est importante, elle contribue pour beaucoup dans ce film pourtant superbe en lui-même. Les thèmes musicaux de Anne Dudley, compositeurs de restent également un aspect imposant du film. Ceux qui ont vu le film en témoigneront pour moi si vous leur parler de Full Mont, ils ne pourront s'empecher de fredonner Hot stuff ou de démolir la chanson en en faisant une chanson yaourt des plus horribles. Vous vous êtes reconnu ?

B.O.F liste des titres
1. The Zodiac David Lindup
2. You sexy thing Hot Chocolate
3. You can leave your hat on Tom Jones
4. Moving on up M people
5. Make me smile ( come up and see me) Steve Harley and Cockney rebel
6. The Full Monty (theme)
7. The Lunchbox has landed (theme)
8. Land of a 1000 dances Wilson Pickett
9. Rock and Roll, part 2 Gary Glitter
10. Hot Stuff Donna Summer
11. We are family Sister Sledge
12. Flasdance...What a feeling Irène Cara
13. The Stripper Joe Loss and his Orchestra
14. Je t'aime...Moi non plus Gainsbourg & Jane Birkin

22 novembre 2005

Quand la mer monte ...

  QUAND LA MER MONTE ...

                                                                    ou quand l'amour monte...

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    Quand la mer monte... ,c'est avant tout une histoire d'amour.Ou plutôt ,c'est l'idée de ce qu'est une histoire d'amour.A travers ce film ,Gilles Porte ,le realisateur ,ne fait pas que nous conter l'histoire d'Irène et de Dries ,mais il illustre sa propre vision de l'amour.

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     Dès lors ,on observe un amour simple et intense entre deux personnages :une femme qui subis sa vie monotone plus qu'elle ne la vie ,et un homme qui vit sans reél responsabilités.Irène vogue ,faisant escale chaque soir dans une ville différente.Dries se laisse emporter par les flots de la vie ,faisant confiance à ses courants.Et lorsque ces deux êtres se rencontre ,tout se passe comme d'habitude.Il se laissent faire ,emportés par un courant appelé "histoire d'amour".Tout est aussi simple ...Seulement ,quand le quotidien resurgit de l'esprit comme un navire à l'horizon il glace ce courant chaud jusqu'alors.

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     Les deux personnages sont alors engloutis ,etouffé par des vies qui les depassent(surtout Irène),par des sentiments tristements frustrants(surtout Dries).Et ils se separent ;Irène fuit ce courant se glaçant à bord de son navire quotidien et Dries se noit ,seul dans ce courant ,seul dans cette "histoire d'amour".Et ils se retrouvent ...de la façon la plus simple possible ,être ce que l'on est.Car cela est parfois bien plus grand et majestueux que l'on ne le pense (Dries porte des géants ,de grands et majestueux géants ,et ça c'est lui...c'est bien lui qui porte ces choses grandes et majestueuses).L'histoire ne se finit pas et ,comme toute histoire d'amour ,ne se terminera sans doute jamais.

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     Voilà en fait ce qu'est l'amour selon Gilles Porte ;un sentiment chaud ,profond qui va et viens comme la marrée ,qui embrasse les courbes aléatoires des dunes ,et qui résiste au vent têtu du nord de la France ,comme les oyats au paroxysme d'un monticule de sable...C'est aussi simple que ça ,l'amour...

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Gilles Portegille_porte

                     

19 novembre 2005

David Cronenberg

                                                              BIOFILMOGRAPHIE

    David Cronenberg ,aussi etrange que cela puisse paraitre à la vue de son talent ,ne s'est pas découvert une passion pour le cinéma dès son plus jeunes âge.Né le 15 mars 1943 à Toronto (Ontario) au Canada ,d'un père journaliste et d'une mère pianiste ,il débute des études de lettres après avoir étudié la médecine.

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A la fin des années 60 ,il commencera par realiser ses premiers court-metrages avec Transfer (1966) et From the Drain (1967) dans lesquels on remarque déjà son style "tordu"(voir Etude du Style Cronenberg).Sans jamais avoir fait d'école de cinéma ,il enchaîne avec ses premières oeuvres en 35 mm ,Stereo (1969) et Crimes of the Futur (1970).Pour ces dux moyen metrages ,il dû faire appelle à des distributeurs de films pornos ,faute de moyens.Tout de suite son penchant pour l'horreur est affiché.

Son premier long métrage sera Frissons:Parasites Murders (1974) ,Cronenberg demontre que c'est un realisateur intelligent et terrifiant.
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Il fait ensuite une sorte d'auto-remake avec Rage(1976),Marilyn Chambers ,une celebre star du porno y joue le rôle principal.

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En 1977,il realise Chromosome 3 ,dans lequel les scènes sont encore plus gores,plus malsaines cette fois.

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La même année sort Crash ,qui ne sera même pas distribué en France ,mais qui sera primé a Cannes en 1996(présidé par Francis Ford Coppola -voir articles Festival de Cannes) avec le prix du jury.Crash sera le plus gros succé du box-office canadiens.

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En 1981 ,Scanner apporte à Cronenberg la consecration commerciale méritée.

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En 1983 ,Videodrome pulverise les tabous de la société telévisuelle.Il est l'incontournable chef-d'oeuvre de Cronenberg.

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C'est lui qui est pressenti pour realiser l'adaptation du livre de Stephen King ,Dead Zone.Ce film remportera 5 prix au festival du film fantastique d'Avoriaz et 7 citations aux Edgar Allan Poe Awards.

dead_zoneaffiche

En 1986 ,le remake de La Mouche Noir(1958) ,La Mouche est realiser par Cronenberg.Ce film obtient l'Oscar du meilleur maquillage et partage le grand prix au festival d'Avoriaz.

moucheaffiche2

En 1988 vient Faux Semblants ,qui remporte le grand prix au festival d'Avoriaz et le Los Angeles Film Critics Award du meilleur realisateur.

fauxsemblantsaffiche2

En 1990 ,Cronenberg devient chevalier des arts et des lettres.

L'adaptation du roman dit inadaptable de William Burroughs vient en 1991 avec Le Festin Nu.

Le film remportera huit Genie Awards Australiens. La National Society of Film Critics offre le titre de meilleur réalisateur à Cronenberg et couronne son scénario. Il remporte également le New York Film Critics Circle du meilleur scénario. Et encore le prix du meilleur scénario de la Boston Society of Film Critics.(site David Cronenberg)

festinnuaffichedufilm

En 1999 EXistenZ remportera l'ours d'argent au festival de Berlin.

existenz_fr

Cronenberg devient Docteur honoris causa de l'université de Toronto en 2001.

Spider sort en 2003 dans la plus grande indifference.

spiderdvd

En ce moment en salles ,A History of Violence est encore dans la veine des anciens Cronenberg même si le premier plan est Lynchien.En tout cas je le conseil .....

-Analyse du style  -  4 déc.(approximation large)

-Analyse d'une oeuvre(tentative d'analyse)  -  ???

15 novembre 2005

Fahreinheit 9/11

m_fahrenheit_9_11    Michael Moore utilise ,et cela est indeniable ,un point de vue subjectif pour analyser le gouvernement "Bushien"et le président lui-même.Ce documentaire est donc au service de son idée ,qu'il soutient par differents arguments.

     Son idée politique ;il la place dès le début du film.En effet ,il prend comme point de départ de son documentaire les éléctions dans lesquelles Bush à été élu.Il parle très vite de "démocratie bafouée" ,George W.Bush étant élu malgrè les avis majoritairement contre du peuple.Il parlera plus tard des liens qui unissent les familles Bush et Ben Laden.Il y a effectivement des traces d'investissement venant du Moyen-Orient dans les entreprises pétrolières de Bush.On a donc vite fait de comprendre où se place M.Moore politiquement ;du fait qu'il raconte les faits avec plusieurs procédés au service de son point de vue.

     Nous relèverons d'abord l'émotion ,les sentiments qu'essai de retranscrire le documentaire de M.Moore.Il énonce pour cela la realité récente de l'Amerique ,tragique et meurtrière.Il parle ainsi tout d'abord du 11 septembre et de ses attentats fracassants sur lesquels je reviendrais plus tard.Les instants les plus touchant se plutôt au moment où M.Moore parle de la guerre en Irak.On y trouve avec emotion les témoignages d'une femme qui a perdu son fils à la guerre.Derrière ses sanglots ,ses larmes remplits de douleur ,se cache un cris de colère ,et même de rage ,contre le president Bush.Mais est-ce une vengeance ou réellement une prise de conscience?En tout cas M.Moore nous livre ça comme une fatalité ,comme une fatale realité...Il nous parle également de concret ,de lutte.Il nous mène du point de vue des soldats en Irak.Et là aussi ,il s'agit d'une fatalité.La fatalité des soldats qui combattent sans savoir pourquoi ,loin de leur famille ,avec la peur constante de se faire tuer.Ils en sont devenus des "delivreurs capturés" ,enfermés dans des sentiments entre frustration et ignorance ,alors qu'ils devraient etre là pour la liberté.La liberté d'un peuple qui ne devrait avoir aucun rapport avec eux ;oui ,mais c'est également de leur liberté que je veux parler.C'est aussi leur liberté car la plupart des soldats partent combattre pour vivre et non ne vivent pour combattre.Je veux dire par là que c'est pour leur famille ou pour leurs études que ces hommes vont se battre.En effet ,les soldats ne sont pas des fils de "riches meneurs" ,mais des jeunes pauvres de banlieues que l'on recrute à l'aide de l'argument :"L'Armée vous paie vos études !".M.Moore nous emporte également de l'autre côté ,du côté irakiens.Il nous narre l'histoire d'une famille irakiennes qui a essuyé pas moins de trois décés en une semaine.L'emotion aussi est presente ici.Ce ne sont que des témoignages sincères ,plein de douleur mais tellement réels.C'est peut-etre même le fait que ce soit du réel qui permet cette explosion d'émotion.

     Nous observons également l'humour dont fait part M.Moore dans son documentaire.Sa narration ,simple ,captivante et culottée ,permet de donner un ton satirique au film.Les imagtes ,bien placées et naturellement insolites ,ajoutent même un côté burlesque (Georges Bush parlant de la guerre avant de montre son "admirable" swing au golf)Seulement ,on peut se demander pourquoi M.Moore utilise l'humour pour parler d'un sujet aussi sérieux.Je pense que c'est principalement pour attirer un maximum de gens ,et par là même occasion ,convaincre le plus de gens ;et pour dynamiser le film.

     Michael Moore à ici reussi à faire une critique du gouvernement pleine de force.Je préférerais finir par une citation du president du jury du festival de Cannes 2004 ,Quentin Tarantino:"Ce dont je suis sûr ,c'est que personne avant lui ,n'a devoilé tout ça avec cet art d'emouvoir les gens ,de les mettre en colère et de les amener à la prise de conscience.C'est cela qui fait de Farheinheit 9/11 un film à part ,qui crée sa propre catégorie".

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